Une image vaut 1000 mots et l’argent a surperformé l’or cette semaine, rattrapant ainsi son “retard” face à la relique barbare qui ne sert à rien …. En données hebdomadaires, cliquez pour agrandir La fin d ‘année va etre terrible Les allemands et le MES le 12 septembre …. ca promet !
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Le silver a chuté le jour où la BCE prêtait 530 milliards d’euros à 800 banques, le 29 février ; normalement, cet assouplissement quantitatif à l’européenne aurait dû provoquer une hausse du silver et de l’or, valeurs refuges par excellence. Mais ce n’est pas la seule inquiétante étrangeté qui s’est passée sur les marchés à ce moment-là : entre le 29 février et le 2 mars, JP Morgan a pris livraison de trois fois plus de silver que sur toute l’année 2011. Comme chaque fois qu’un assouplissement quantitatif est sur le point d’être annoncé. Comment tout cela est-il possible ? Grâce à un bel écran de fumée. La diversion est venue des Etats-Unis et de Ben Bernanke, toujours prêt à rendre service à ses amis de Wall Street. L’art oratoire de Ben Bernanke La première règle d’or pour intervenir sur les marchés est de commencer à intervenir oralement ; c’est exactement ce qu’a fait Ben l’hélicoptère. Il a totalement éclipsé l’annonce du refinancement de 800 banques par la Banque centrale européenne, pour plus de 530 milliards d’euros ; cela s’appelle une campagne bien organisée. Chute en conséquence du métal argent A un moment, le silver perdait 3 dollars en séance, et l’or, plus de 100 dollars ; avant de rebondir grâce aux opportunistes qui avaient placé des ordres d’achat à 34 dollars sur l’once de silver et 1 700 dollars sur l’or. Les banques anticipent-elles un QE3 ? Dans le même temps, 335 contrats sur l’or changeaient de mains. Qui les a vendus ? JP Morgan bien sûr. Quelles explications à ces mouvements ? Elles sont multiples : soit JP Morgan n’aime plus l’or, mais adore le silver ; soit JP Morgan a besoin de silver physique pour couvrir ses positions sur le silver papier. La dernière fois que la JP Morgan a été saisie d’une telle frénésie sur l’or, c’était en septembre 2010, comme si la banque savait que l’assouplissement quantitatif allait venir ; comme le 29 février. Et puis, entre septembre 2010 et septembre 2011, le prix de l’once de métal jaune avait augmenté de 54%. Bis repetita placent… Marc Mayor est expert en investissements éliminant le risque de marché. Il a récemment fait une conférence sur les conséquences du risque inflationniste pour votre patrimoine, et comment vous en protéger. Pour en savoir plus, retrouvez-le sur www.dvd-inflation.com
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Qu’est-ce que la COMEX ? Comment ses manipulations à la baisse sur le court terme favorisent-elles une hausse sur le long terme ? Par rapport au volume global des transactions, la COMEX stocke seulement une fraction de métal, parce que la plupart des spéculateurs se contentent de se faire régler en papier-monnaie. Les stocks sont insuffisants Manipulations du cours de l’argent Deux techniques de manipulation, parfois combinées, sont employées : 1° la “vente à découvert” et 2° “l’appel de marge”. ▪ 1° “Vente à découvert” (short selling) : ▪ 2° “Appel de marge” (margin call) Ceux parmi les acheteurs qui n’ont pas les moyens d’augmenter immédiatement leur marge sont ainsi obligés de déboucler leur contrat, donc de vendre leurs positions acheteuses. Ces ventes renforcent la baisse. Les margin calls (appels de marge) de la COMEX ont fait choir brutalement le cours de l’argent en janvier et mai 2011. Néanmoins, ces deux tactiques se retournent à la longue contre leurs auteurs Les “appels de marge” de plus en plus élevés éliminent les acheteurs fragiles, car seuls ceux qui ont les reins solides (trésorerie bien garnie) restent en lice. En langage boursier : “on secoue les mains faibles”, et le métal passe entre des “mains fortes”. Les manipulations baissières de la COMEX ne feront pas long feu, car des investisseurs bien décidés et financièrement solides profitent de l’opportunité (le repli) pour entrer dans le marché sous-évalué des métaux précieux à bon compte. L’imposture de la COMEX prendra rapidement fin, car ses stocks seront prochainement tombés à zéro. Le grand gagnant sera alors celui qui détiendra du métal physique, car tous les papiers promettant du métal ne vaudront plus rien ! Faute de stock suffisant. Article rédigé par Louis Schneider, fondateur du site spécialisé dans les métaux précieux www.euporos.ch
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