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Jun

Mines d’or : une opportunité d’achat historique dans une crise historique (2)

 

Par Claude Bejet

Le sentiment des investisseurs présents lors de la meilleure conférence sur les mines d’or juniors le “Precious Metals Summit” qui a eu lieu à Genève du 9 au 11 avril, puis la semaine suivante sur les grandes capitalisations au Denver Gold Show de Zürich, est assez clair. Les participants restent confiants à long terme sur la hausse de l’or. A court terme, le consensus est plus mitigé.

Mark Hulbert recense que les personnes faisant du market timing sur l’or sont en moyenne négatifs, ce qui est extrêmement inhabituel et donc haussier. Ross Norman, le pdg de Sharps Pixley, prouve le désintérêt des investisseurs pour les mines. En 2004, la part des mines représentait 28% des portefeuilles et 72% pour le métal contre 6% seulement pour les mines en 2011. La négativité sur ce secteur est à couper au couteau. Jamais le décalage de valorisation entre les minières et le métal n’a été aussi important.

Le ratio or sur mine d’or au plus haut

Graphique du cours de l'or

Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Les raisons sont multiples et souvent valables :

  • Une décorrélation entre la hausse de l’or et des minières

Les managers des mines d’or ont déçu les investisseurs année après année (déception sur l’augmentation des réserves, sur la production et surtout sur les marges qui n’ont progressé que de 7% par an alors que le prix de l’or a explosé). James Turk, le fondateur de Gold Money, se demande même si ces mineurs sont vraiment haussiers sur leur matière première car aucun d’entre eux n’achète de l’or pour gérer leurs liquidités. Leur cash c’est du dollar, pas de l’or !

  • Hausse des coûts des minières

La hausse des coûts est constante à cause des augmentations des salaires et de la hausse du pétrole et des matières premières. La plupart des grands groupes aurifères n’arrivent pas à renouveler leurs réserves et ils produisent à partir de terrains aux teneurs de plus en plus faibles.

  • Augmentation du risque pays

Le risque pays augmente un peu partout avec des nationalisations, des augmentations d’impôts, et une prolongation des durées des processus bureaucratiques pour mettre une mine en production sans compter des normes environnementales de plus en plus strictes et tatillonnent. Enfin, dans certains cas, de véritables chantages de la part de certaines ONG et de la population locale sont à déplorer.

Mais tout ceci est connu ! Et donc tout ceci est pris en compte par le marché.

Comme aime à le rappeler Tom Kaplan, figure iconique du monde de l’or, fondateur du groupe Electrum, et un des principaux actionnaires de Novagold en faisant référence à Apple : la capitalisation de toutes les mines d’or ne vaut même pas une demi-pomme !

Est-il raisonnable qu’une industrie aussi importante que l’extraction de l’or ne puisse pas valoir la moitié d’une société d’électronique ?

Le trade de la décennie est peut-être long les mines d’or, short Apple ! Et cela n’a jamais été aussi simple. Voici quelques pistes, des plus larges, aux plus aventureuses.

Les ETF de mines d’or
Il est très facile et très pratique d’investir sur ce secteur à travers les ETF de mines d’or. En achetant GDX (market vectors gold minor ETF : 43 $ ), on achète d’un coup d’un seul l’indice des grandes capitalisations aurifères.

Encore plus intéressant, GDXJ ; 20,7$  (market vectors gold miners) qui a connu il n’y a pas si longtemps un plus haut à 40,6 $ . Après une chute encore plus spectaculaire, GLDX ; 8,3 $ (global X gold explorers ETF) permet d’acheter un panier de valeurs d’exploration.

Les grands de la cote
Les mines les moins risquées sont bien évidemment les plus grandes dont les PER caracolaient allègrement pendant des décennies à plus de 30. Désormais, elles ne se paient plus que 11 fois pour une marge nette de 20%, à l’instar de Newmont Mining (NEM ; 46 $ ).

Gold Corp (GG ; 35,3 $ ). La croissance de la production de cette société sera meilleure, progressant de 2,6 millions d’onces en 2011 à 4,2 millions d’onces en 2016 avec une marge nette de 28%. Malheureusement la société se paie plus chère avec un PER de 20.

Que faut-il acheter : Newmont ou Goldcorp ? Probablement les deux mais les meilleures progressions se feront sur des titres qui sont aujourd’hui délaissés par les gestionnaires de fonds aurifères.

Harmony Gold (HMY ; 9,60 $ ). Cette action est quasiment au même prix qu’en 2000 alors que l’indice des mines d’or a progressé de 135%. Sur cette décennie, Harmony Gold a été totalement restructurée. Après avoir longtemps chuté, la production et les marges ont augmenté. L’extraordinaire gisement Wafi Golpu en joint-venture avec Newcrest en Papouasie, en Nouvelle Guinée, contient déjà 26 millions d’onces d’or et 9 millions de tonnes de cuivre.

Rien que cet actif de très grande qualité, qui pourra produire 400 000 onces d’or par an, justifie à lui seul toute la capitalisation boursière d’Harmony (4 milliards de dollars). Ce qui veut dire tout simplement qu’en achetant Harmony, on possède quasiment gratuitement la quatrième ressource d’or du monde, soit 6 291 tonnes. A ce prix-là, le risque sud-africain ne compte pas d’autant plus que ce pays est une démocratie et que sa monnaie, le rand, très forte aujourd’hui, pourrait se déprécier.

Pan American Silver (PAAS ; 17 $ contre 34 $ en août 2011).
Cette excellente société produit 21 millions d’onces d’argent grâce à 7 mines en production. La probabilité pour que le gouvernement argentin donne son accord pour mettre en production leur magnifique propriété la Navidad, est très forte. Cela pourrait quasiment doubler à terme leur production et faire envoler ce titre.

Investir sur le modèle en partenariat
Il est prouvé que sur une durée de plus de 5 ans, 95% des gestionnaires sous performent leur indice de référence. Bien sûr, assembler et suivre un portefeuille de mines exploratrices est une entreprise extrêmement difficile et très risquée. Pourquoi ne pas faire confiance à des hommes dont c’est le métier. Ils choisissent et arbitrent pour nous les propriétés. Et pour éviter une dilution constante, problème majeure des sociétés d’exploration, ils laissent le soin à des partenaires de financer le gros des dépenses.

Dans ce domaine, ma valeur favorite est depuis de très nombreuses années Almaden Minerals. Les patrons et fondateurs, Duane et Morgan Poliquin ont déjà fait la fortune de leurs actionnaires sur leur première société. Ils sont considérés comme faisant partie des meilleurs géologues nord-américains. Leur société dont ils détiennent avec leurs proches près de 20% du capital, est quasiment indestructible car elle a survécu à l’effroyable marché baissier de 93 (suite à l’escroquerie de la société Bre-X) et à la faible valorisation de l’or des années 2000. Ils possèdent 40 propriétés au Canada et au Mexique. Fin 2012, ils auront autant de cash qu’en début d’année (25 millions de dollars) malgré les dépenses de forage sur leur grande découverte mexicaine, Ixtaca.

Cette société d’exploration capitalisant seulement 120 M$ verra son statut changer en septembre lorsqu’ils annonceront leur première ressource officielle (43 101), qui devrait prouver qu’ils possèdent déjà un à deux millions d’onces. Ce titre pourrait alors facilement retrouver ses plus hauts de 5 $ et peut-être 10 $ à terme. La métallurgie semble bonne, le terrain accessible Ixtaca sera probablement une mine

EURASIAN MINERALS (EMXX-T ; 2,23 $ )
Cette petite société a tous les attributs d’une grande. Un management d’exception, 140 propriétés en Haïti, en Turquie, en Australie, aux Etats-Unis et en Suède. Des partenaires prestigieux vont dépenser 12 millions $ cette année : Newmont Mining, Vale, Freeport-McMoRan, Antofagasta, Inmet, Centerra Gold, Entrée Gold, Golden Predator. Leur modèle de joint-venture fonctionne extrêmement bien car depuis 2003, 70% de leurs dépenses (65 millions de dollars) ont été financées par leurs partenaires.

VIRGINIA MINES (VGQ-T ; 9 $ )
L’action n’a quasiment pas baissé car d’après les analystes, sa valeur nette d’actifs entre le cash et ses royalties importantes est de 8,5 $ . Le marché ne paie donc rien pour son Pdg André Gaumond considéré comme l’un des meilleurs prospecteurs canadiens, ni pour les propriétés intéressantes qu’il a déjà rassemblées au Québec.

Petit producteur deviendra grand

Atna Resources (ATN ; 1 $ )
C’est de loin ma valeur favorite. Son Pdg Jim Hesketh est un bâtisseur de mines. Il vient de mettre en production Briggs en Californie qui a produit de manière profitable 40 000 onces en 2011. Grâce au redémarrage de la mine Pinson rachetée à Barrick, la société devrait produire 125 000 onces dès 2013 et pourrait accéder au club des producteurs de plus de 250 000 onces dès 2016. La capitalisation de 120 $ est anormalement faible car la société ne se paie qu’une ou deux fois le cash-flow 2013 et l’augmentation de la production devrait se faire sans dilution du capital !

OLYMPUS PACIFIC (OYM-T ; 0.25 CAD)
Cette société a produit 430 000 onces au Vietnam en 2011 et se paie une fois le cash-flow 2011 ! Sa production devrait atteindre 65 000 onces en 2012, 100 000 onces en 2013 et en 2014 leur projet Bau en Malaisie pourrait entrer en production avec 100 à 150 000 onces par an. Le management a su faire progresser les ressources d’un million d’onces en 2006 à 4 millions d’onces en 2011. Celles-ci pourraient augmenter encore de 28% cette année.

L’avantage de toutes ces sociétés c’est qu’elles produisent, qu’elles génèrent du cash-flow. Ce qui dans le contexte actuel est jugé de première importance par les investisseurs.

Y a t-il un risque ?
Dans l’ambiance de crise bancaire endémique, les investisseurs aurifères estiment que beaucoup de projets d’exploration ne pourront jamais être financés et donc que ces sociétés doivent être évitées.

Il est vrai que la création récente de quelques trois mille sociétés d’exploration aurifère ne présage rien de bon et beaucoup d’entre elles disparaîtront ou fusionneront. Il n’empêche que dans un grand marché haussier sur l’or, l’accès au capital devrait être possible à plus ou moins longue échéance. Du fait de la très faible valorisation des sociétés d’exploration, c’est là que l’on pourra trouver les ten bagger de demain (expression de Peter Lynch, le célèbre investisseur américain qui désignait ainsi une action faisant 10 fois la mise).

Des grandes exploratrices de qualité

GOLD CANYON RESOURCES (GCU-V ; 1,50 $ )
La dernière publication de son excellente ressource 43 101 de 3,7 millions d’onces a cependant déçu le marché qui avait des attentes démesurées. Mais les 7 millions d’onces, ils les auront car leur directeur technique de génie le docteur Hennigh Quinton comprend bien la géologie de leur découverte et les forages vont bon train.

CHESSER RESOURCES (CHZ-ASX 0.05 CAD)
Les 500 000 onces de ressources en Turquie à très forte teneur (3 g) pourraient facilement atteindre 1,5 million d’onces. La société possède 7 millions de dollars de cash. Le Pdg Rick Valenta a fait ses preuves à la tête de Fronteer Development.

Jouez le Yukon
Cette excellente juridiction au Canada a vu un engouement exceptionnel s’emparer des investisseurs. Le soufflé est retombé et l’on peut se procurer d’excellentes sociétés à prix cassé.

KAMINAK KAM-V (1,95 CAD)
A vu son prix baisser de 4,80 $ en juillet 2011 à 1,95 $ aujourd’hui. Mais cette société aura une mine à terme.

ATAC (ATC-V 2,40 CAD)
De 10 $ on est retombé à 2,40 $ et pourtant les terrains renferment très probablement des dépôts de type carlin trend qui ont fait la fortune de Barrick au Nevada.

GOLDEN PREDATOR
William M. Sheriff, son pdg, a accumulé les plus vastes terrains dans le Yukon, grand comme l’Espagne, et la société devrait rentrer en production dès le quatrième trimestre 2013 pour produire 50 000 onces par an pour un investissement de seulement 25 millions dollars.

SOLITARIO EXPLORATION & ROYALTY (XPL- 1,24$ )
Grâce à une gestion extrêmement habile, le pdg Christopher Herald a réussi à accumuler d’excellentes propriétés en gardant un nombre d’actions très restreint (35 millions). Pour 50 millions de dollars de capitalisation, on possède un projet de production d’or aux Etats-Unis, un gisement de zinc gigantesque en partenariat avec le cinquième producteur mondial Votorantim Metals, des projets de métaux précieux au Mexique et un partenariat sur les platinoïdes avec Anglo Platinum au Brésil.

Et pour les plus audacieux :
Plus les sociétés d’exploration sont petites et plus les valorisations relatives sont faibles. Les investisseurs les plus téméraires pourraient étudier les valeurs suivantes qui bien que très risquées, me semblent être des sociétés de qualité et peuvent être accumulé aux prix actuels. Certaines feront plus de 10 fois la mise mais si le marché tarde à se reprendre, le titre pourrait disparaître ou fusionner.

TREASURY METALS (TML : 0,70 CAD)
Canada, Ontario

AFRICAN QUEEN (AQ ; 0,13 CAD)
Ghana, Tanzanie

ANDEAN GOLD (AAU-V ; 0,065 CAD)
Equateur et Pérou

DIAMOND CORP (DCP-LON ; 0,05 livre sterling)
Diamants en Afrique

FREEGOLD VENTURES (FVL ; 0,7 CAD)
Alaska

GOLDEN GOLIATH (GNG-V ; 0,2 CAD)

GOLDSTONE (GRL-LON ; 0,038 livre sterling)
Ghana et Gabon

FIRE RIVER (FAU-V
Alaska

GRAN COLUMBIA (GCM-V ; 0,39 CAD)
Colombie

MEDITERRANEAN RESOURCES (MNR-T ; 0,11 CAD)
Turquie

GOLD MOUNTAIN

LINCOLN MINING (LMG-V ; 0,04 CAD)

NORTHERN FREEGOLD (NFR-V ; 0,16 CAD)
Canada et Arizona

REBGOLD CORPORATION (REB-V ; 0,03 CAD)
Finlande

SILVER BEAR (BBRT ; 0,41 CAD)
Russie
TEMEX (TME-V ; 0,13 CAD)

Comme dans la chanson de Rouge : “attention, attention, attention baby, attention”.

Les mines d’or sont des investissements risqués, il faut toujours garder cette idée présente à l’esprit. Le deuxième risque sera probablement de vendre trop tôt. La volatilité de ce secteur a conditionné les investisseurs à ne pas garder les titres. Cette fois-ci, si nos points d’entrée sont bons, il faudra probablement garder pour le long terme et ne pas prendre vos profits trop rapidement. Mais nous n’en sommes pas (encore) là !


Source : L’Edito Matières Premières & Devises » Métaux précieux

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Ecrit par Goldy
Ecrit le 11th Jun 2012
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Catégorie: Actions Minieres
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